S’adapter ou disparaitre?

S’adapter ou disparaitre?

mars 3, 2013 Non Par admin

Le groupe d’architectes « francs tireurs » réunis pour la « Défense de la profession d’Architecte » propose une profession de foi, à l’occasion de la création des listes pour le renouvellement des Conseils Régionaux de l’Ordre des Architectes.

Retrouvez ci dessous le texte de la profession de foi.

Pour en savoir plus: cliquez >>> ici <<<

s'adapter ou resister 1/2

DPA profession de foi 2/2

Observations sur ce texte:

> le passage sur la formation ne peut emporter mon soutien unanime.

Au titre de formateur, je peux accepter la critique sur certaines formations qui seraient inadaptées et « pompeuses » d’énergie et de moyens financiers, notamment pour les travailleurs non salariés.

Mais par ailleurs, ayant fêté mes 22 ans d’installation en cabinet libéral, je peux confirmer avoir eu besoin effectivement de suivre des « moments de formation », qu’ils aient été prodigués par des « formateurs » ou qu’ils aient été vécus pour ma part comme tels, suite à une décision volontaire d’investissement.

Qui peut penser aujourd’hui qu’un-une architecte puisse exercer quelque facette de notre beau métier sans envisager de se tenir à jour, de s’investir plus profondément dans les méandres entrevues lors d’un cours magistral de la formation initial.

Donc sur ce point, je trouve inapproprié le texte dans une profession de foi.

Que par contre, les architectes libéraux exerçant seuls se regroupent pour mutualiser leurs domaines de compétences, et s’entraident en vue d’une professionnalisation de certaines pratiques, là serait peut être une piste au lieu de se complaire dans sa toge de tribun…

> Autre point qui me déplait: il n’y aurait pas d’architecture sans architecte?

Je ne suis pas certain de soutenir pleinement cette affirmation.

Mais que par contre, certains projets doivent être conduits, mis en espace par un professionnel de l’architecture, oui.

Encore faudrait il reconnaitre et revendiquer deux mesures urgentes;

– prise en compte de la maitrise d’usage, en complément et dissociée de la maitrise d’ouvrage.

– nécessité de créer un corps d’architectes « commis d’office » sur la base du volontariat, qui assurerait gratuitement pour les clients infortunés, la mission de conseil, d’assistance pour expertise, de vérification des obligations réglementaires, laissant la responsabilité du projet architectural au maître d’ouvrage dument encadré.