Mes proches, mes amies, mes amis: mes qu’êtes vous devenu.e.s?

Mes proches, mes amies, mes amis: mes qu’êtes vous devenu.e.s?

janvier 10, 2022 Non Par admin

Lettre ouverte à mes poches et amie.e.s, en guise de voeux, pour 2022.

Il y a deux ans déjà, nous ne pouvions, ni vous ni moi, imaginer en arriver là.

Quand il a déclaré l’état de guerre, nous avons été hébété.e.s, et nous avons accepté le premier confinement, puis œuvré, ensemble pour la prévention de ce risque sanitaire, notamment en vue du retour à la vie des chantiers dans le BTP.

https://blogs.mediapart.fr/luc-baillet/blog/040420/reprise-des-chantiers-du-btp-sans-aucun-risque-ni-biologique-ni-chimique

Quand ils ont instauré le couvre-feu, nous nous y sommes soumis, sceptiques, mais confiants dans les explications rassurantes.

Quand ils ont conseillé aux premiers malades de rester chez eux, devant un tube de paracétamol, en attendant leur tour pour entrer aux urgences, vous avez été nombreux à applaudir les premiers de cordée.

https://stopcovid19.today/coordination-sante-libre/

Quand ils ont imposé le masque chirurgical pour nous protéger et protéger les autres, plusieurs d’entre nous ont attiré leur attention sur l’efficacité des masques, et rappelé les principes de port des appareils de protection respiratoire.

Quand ils nous ont obligés à signer, de bonne foi, nos propres attestations dérogatoires, nous avons commencé à douter du bien fondé…

Et puis quand, il y a juste un an, ils ont propulsé l’arme salvatrice, certains d’entre vous, épuisé.e.s, ont cédé à la tentation.

Puis quand vous avez découvert avoir été grugé.e.s quant à la fiabilité du produit miracle, il était trop tard pour renoncer.

https://blogs.mediapart.fr/luc-baillet/blog/160821/c-est-dur-d-etre-paxxinees-par-des-cons

Alors quand ils ont aussi bâillonné les enfants, quelques-uns ont pensé que les p’tiots n’en souffriraient pas, qu’elles et ils oublieraient vite ce désagrément passager.

https://www.ladepeche.fr/2021/12/15/toulouse-un-eleve-de-6-ans-exclu-de-lecole-parce-quil-ne-portait-pas-de-masque-se-retrouve-seul-dans-la-rue-9994516.php

Quand ils ont réservé la gratuité des tests, pour les seuls injectés, la plupart d’entre vous n’ont rien dit, car déjà impliqué.e.s

Quand ils ont arrêté de compter les malades pour recenser les cas testés, vous avez omis de relever la supercherie, tels certains disciples d’une nouvelle religion

http://www.mediaplus.site/2021/12/12/12-12-21-tribune-des-1200-une-nouvelle-religion-va-que-si-mal-est-nee/

Quand ils ont suspendu les soignants réfractaires, d’autres ont déclaré que la liberté du choix personnel avait un prix

Quand ils ont fait peser les contraintes sur les non-injecté.e.s, les vrais démocrates parmi vous ont clamé que la démocratie est la raison du plus grand nombre…

https://news.un.org/fr/story/2021/12/1110122

Quand il a dit, puis assumé, sa volonté d’emmerder les non vacciné.e.s, sans nuances, y compris celles et ceux qui présentent des contre indications, comme les patients en attente de greffe, les femmes enceintes, avez-vous (enfin) un peu sursauté?

https://www.mediapart.fr/journal/france/060122/paroles-de-non-vaccines-nous-forcer-n-est-pas-la-solution

Alors, avant qu’ils viennent me chercher*, je vous le demande, à l’aube de cette nouvelle année, mes proches, mes amies, mes amis, qu’êtes vous devenu.e.s?

* référence à la lettre du Pasteur Martin Niemöller, Président des Eglises réformées de Hesse-Wassau. Partisan de l’arrivée d’Hitler puis résistant. Déporté à Dachau de 1938 à 1945

Pour ma part, quand toute cette mascarade ne sera plus qu’un mauvais souvenir, sachez que je ne vous renierai pas.

D’ici là, merci de ne pas renoncer à exercer, voire de ré-animer, votre sixième sens, celui de la critique contradictoire, celui de la balance bénéfice//risque, celui de la résilience, comme nous l’ont enseigné nos anciens, aux lendemains des (vraies) guerres du siècle dernier.https://qg.media/2021/08/30/tribune-a-t-on-encore-le-droit-dexercer-son-esprit-critique-en-france/

Et dans l’attente, je défendrai, quoi qu’il en coute, le triptyque de notre sustentation collective et fondamentale, sous les réserves et précisions suivantes

  • Notre Liberté n’a pas de prix, surtout pas celui du renoncement à la solidarité envers les boucs émissaires, les suspendu.e.s, les retraité.es à l’insu de leur plein gré,
  • L’Égalité des droits fondamentaux, tout comme l’accès aux biens essentiels comme la culture, la santé, le logement, n’a pas à être limitée, sauf en cas d’iniquité brutalisant les plus vulnérables d’entre-nous,
  • La Fraternité et la Sororité, doivent nous guider vers encore plus d’humanité, et renforcer notre résistance contre les fractures sociétales, qu’elles soient sanitaires, économiques, ou culturelles.

L’aube d’un nouveau monde est proche. Des milliers d’universitaires, de chercheurs, de scientifiques, de soignants font tribunes contre la doxa imposée par des partisan.ne.s englué.e.s dans leurs liens d’intérêt.

Mais comment pouvons-nous refonder notre bannière collective sans sombrer dans les bras de l’hystérie collective?

Comme remède préventif, je vous propose, sereinement, une cure d’ire responsable pour éclairer votre consentement.

Mon engagement personnel?

Jusqu’à nouvel ordre, et depuis le 1er janvier 2022, ceci est mon triptyque de sustentation personnelle:

  1. je réduis mon activité professionnelle afin de dégager du temps pour la mission de « tachant« , si bien présentée par Jaques TESTART dans son article « Place aux citoyens éclairés« 
  2. je questionne tous les responsables que je côtoie, qu’ils ou elles soient associatifs, syndicaux, confraternels ou politiques, et notamment à l’occasion des prochaines élections, sur le caractère primordial et rédhibitoire de l’abandon des mesures coercitives 
  3. j’invite, le plus sereinement possible, mes proches, à palabrer, à résister aux dérives délétères, à éclairer le silence aveugle qui laisse croire que la normalité s’établit dans le lit de l’exclusion, et donc à suivre les informations que je publierai ici ou là, voire encore ici.