Le domaine d’activité

  • Label[a] est une marque de qualité destinée à distinguer les interventions sur les immeubles amiantins[1], menées « dans les règles de l’art ».
  • Si le Label[a] est accordé à la démarche, le logo du label lui est apposé tel un sceau, sur les papiers de l’immeuble (Dossier Technique Amiante, Constat avant vente ou mise en location, Diagnostic Avant Démolition, Recherche Avant Travaux Ultérieurs…)
  • Le Label[a] permet de repérer les acteurs de la remédiation amiante engagés dans une démarche de compétence collective. Il ne préjuge pas de la conformité des ouvrages réalisés ou de la qualité des conclusions dressées par les acteurs.
  • L’appropriation du Label[a] est d’ordre volontaire et interprofessionnel. Sa vocation est d’être universel, par reconnaissance mutuelle des acteurs lors d’interventions concomitantes ou successives dans un immeuble bâti, flottant, ou sur des installations.
  • Le cadre réglementaire est celui défini dans le Code du Travail à la section 3 : Risque Amiante du chapitre II / Titre 1er : Risques Chimiques, du Livre IV de la Quatrième Partie : Santé et Sécurité au Travail.
[1] amiantin : qui contient de l’amiante

FORMATION SSA ADAPTÉE À CHACUN DES MÉTIERS

Depuis le 21 mai 2019, l’idée se concrétise.

A l’occasion de la première conférence du CNAM sur la filière amiante ( PARIS 22/02/2019), RésoA+ dérive un rapport relatif à la mise en oeuvre de la formation SS4.

En conclusion des constats ci avant, RésoA+ dresse le bilan suivant :

Alors que l’obligation de formation à la gestion du risque amiante est instaurée depuis le 7 février 1996, précisée par trois arrêtés successifs en 2005, 2009 et 2012, alors que les employeurs sont pénalement responsables de l’exposition accidentelle de leurs personnels, il apparaît que le dispositif réglementaire en place relatif aux interventions en SS4, n’a pas atteint les objectifs visés dans la décennie suivant la parution de l’arrêté re-fondateur datant de décembre 2009, à savoir la formation de près d’1,5 million de travailleurs.

Or le risque amiante est toujours présent dans près  de 80% des chantiers, sur bâtiments anciens, lors d’interventions qui pourraient facilement être classées en premier niveau d’exposition dans 90% des cas. (voir annexe 01)

Il apparaît urgent d’améliorer la prévention des risques, sans attendre que l’ensemble des travailleurs soit formés au niveau maximum exigible en sous section 4, situations qui ne représenteraient moins de 8% des cas, sous réserve de compter sur la formation adaptée à minima du personnel chargé de l’encadrement [vi].

Dans l’attente, et notamment en l’absence d’un repérage amiante avant travaux, les mesures de prévention s’imposent. Ainsi, quelque soit la nature des interventions,  il serait judicieux d’appliquer  le principe de précaution et de considérer, à défaut de la preuve du contraire que toute intervention sur des bâtiments existants est placée à minima en premier niveau d’exposition.

Dés lors, en respect des articles cités dans l’article 1 de l’arrêté du 23 février 2012, et après avoir intégré les données spécifique au risque amiante, les prescriptions de l’article R.4141-13 pourraient être résumés ainsi :

La formation à la sécurité relative aux conditions d’exécution du travail en présence d’amiante, et adaptée à ses activités, aurait pour objet d‘enseigner au travailleur susceptible d’être exposé, selon l’estimation de l’employeur définie à l’article R.4412-98 :

  1. Les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant recours à des démonstrations réalisées sur une plateforme pédagogique adaptée aux activités exercées
  2. Les modes opératoires retenus, s’ils ont une incidence sur sa sécurité ou celle des autres travailleurs
  3. Le fonctionnement des dispositifs de protection et de secours ainsi que les motifs de leur emploi, tels que précisés dans la Notice de Poste le concernant

Lors de l’assemblée générale du 5 avril 2019, un groupe de travail est constitué afin de poursuivre les discussions et envisager la signature d’une charte.

Le 21 mai à Lille, une réunion permet à des membres de Réso A+ d’inviter des organismes de formations impliqués dans les Hauts de France pour échanger sur les conditions de dispensation de la formation SS4 et de la sensibilisation aux risques amiante.

Le 22 mai, c’est à Paris, lors d’une conférence du salon PREVENTICA que Jean Michel CHIAPELLO exposer le projet de programme national « formation adaptée SS4 ».

Le 25 juin, c’est à Saint Etienne d St Geoirs, dans les locaux de VERELEC, membre de RésoA+, que se réunissent 3 organismes de formation sur le même sujet.

La piste de la labellisation de la démarche « Formation SS4+ »

(a venir)